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actualité foot et retro
8 décembre 2016

retour sur l'EURO 2000 du côté des suporters - fin

Dans un premier temps, vous vous demandez si cette formidable gentillesse n'est pas feinte. Est-il possible d'être aussi aimable ? Mais le phénomène est tellement récurrent qu'il ne peut être que naturel. Les mains serrées, les conversations pleines d'humour (dans un anglais hésitant mais agrémenté de gestes et de mimiques), les échanges de maillots et d'écharpes… Ces scènes se produisaient dans tous les coins.

Suporters Portugais

Les Roumains et les Portugais adoptaient la même attitude avant leur rencontre à Arnhem. Ahhh… les Portugais. Je me rends maintenant compte de mon ignorance : ne pas avoir visité ce pays est un crime impardonnable.

Ces gens adorables supportaient l'une des meilleures équipes du tournoi, mais il n'y avait pas une trace d'arrogance dans leur comportement. Prononcez le nom de Rui Costa et bien sûr, de Luis Figo, et leur visage s'illumine. J'avais toujours du mal à quitter ces sympathiques Lusitaniens.

Je suis particulièrement désolé pour les supporters tchèques qui, bien que disposant d'une meilleure équipe qu'en 1996 où ils avaient atteint les demi-finales, ont vu leurs poulains se faire éliminer au stade des matches de poule. Je dois tout de même me dire que leur élimination m'a facilité la tâche en tant que reporter.

En effet, ils sont loin d'être maîtres dans l'art de l'interview. Un groupe se baladant dans les rues d'Amsterdam à l'heure du déjeuner déjà bien éméché n'a fait que me servir des “Paul Gascoigne” ou “Leeds United” quand je leur demandais comment se passait leur séjour dans la capitale néerlandaise".

L'Arena d'Amsterdam

Quel plaisir d'être à Amsterdam pendant la phase finale. Déjà que la ville n'a pas trop besoin de noceurs pour mettre l'ambiance, imaginez l'atmosphère quand les locaux se mettent eux aussi à faire les fous. La plupart d'entre eux ont assisté au succès des Oranges et se sont regroupés au Rembrandtplein avant et après les matches pour transformer la place en une véritable marée orange chantante et dansante.

Ce sentiment a rarement été retrouvé dans le stade. L'émouvant pastiche de You’ll Never Walk Alone lors du quart de finale Pays-Bas - Yougoslavie et le vibrant I Will Survive entonné par les supporters français après que les leurs aient brandi le trophée sont les seules exceptions à la règle.

Seuls les Slovènes, qui ont fait le déplacement à Amsterdam pour leur match groupe, ont fait l'impasse sur les célébrations d'avant match, mettant le cap sur les délices culturels et architecturaux de la capitale, inquiets de ne pas voir une autre occasion d'en profiter.

Les Néerlandais étaient plus qu'heureux de les accueillir, mais il n'y avait rien de surprenant à cela.

Comme on peut s'en douter, ils étaient plus que déçus par l'élimination de leur équipe en demi-finale, mais ont été assez forts pour considérer l'ensemble du tournoi comme un succès.

Ils ont apporté leur touche personnelle aux célébrations : animaux domestiques, voitures, tout était orange. Ils étaient heureux de voir leurs visiteurs laisser éclater leur joie. Ils n'étaient pas en reste, loin de là...

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